Faurisson ne préconise pas que le lecteur ignore définitivement, d’une part, la biographie d’un auteur et, d’autre part, ce qu’on a pu écrire sur ce même auteur.
Il se contente de dire que, lorsqu’on veut prendre connaissance d’un écrit
mieux vaut, en un premier temps, s’en tenir scrupuleusement aux mots qui composent le texte proprement dit.
Puis, en un second temps, bien distinct du premier, on interrogera biographie et bibliographie.
En un troisième temps, on conclura sur le sens qu’il convient de donner à cet écrit.
Bref, le texte d’abord, à nu et à cru ; le con-texte et le reste, après.
Faurisson n’utilise pas souvent le mot de "vérité" parce qu’il le trouve un peu trop vague et prétentieux ; il lui préfère celui d’ "exactitude", c’est-à-dire de recherche de petits faits
vérifiables.
Sa spécialité à l’université avait fini par être la "Critique de textes et documents
(littérature, histoire, médias)".