Chine, Japon, États-Unis en panne de croissance : l’analyse
3 mai 2015 21:12, par Marc AssinPoint numéro 1, le capitalisme s’est développé grâce a l’accumulation de valeur (M-A-M+)
S’il n’y a pas d’accumulation de valeur il n’y a pas de capitalisme.
Pendant la période des trente glorieuses la France était fortement industrialisée, peu de chômage, donc une création de richesse réelle qui s’accompagnait de fort taux de croissance du 5 à 6% avec une consommation par tête pas aussi importante que de nos jour.
La majeure partie des ouvriers de cette époque bénie, ne touchaient des salaires pas si importants, le signe extérieur de richesse était la mobylette.
Donc la croissance est aussi liée pour une large part à la production (Fordisme).
Je reviens sur terre, il faudrait plutôt comprendre que 50% des retraités ne perçoivent qu’une pension aux alentours de 1000€ et une grande part, moins de 800€ que de facto ça limite les appétits.
Où se trouve une société de consommation réelle dites le moi et j’y vais de suite, moi j’ai envie de consommer vous non ?
Je remarque cependant que l’on ne peut pas faire des prévisions économiques sur les commodity (matières premières) fortement sujettes à spéculation, ça n’a rien de comparable avec une production finale industrielle.
En fait si les matières premières baissent c’est que la demande industrielle baisse.
Dans sa globalité quand on analyse ce système dans son ensemble, on ne peut pas ne pas voir que c’est la déroute, et que quoi qu’on fasse on n’arrive pas à faire repartir l’économie.
En ce qui concerne la Chine, Marx explique très bien la baisse tendancielle du taux de profit, par le jeux de la concurrence, mais cela ne suffit pas.
Tant qu’on ne regarde pas la base du système, c’est à dire comment se constitue la valeur on n’aura aucune réponse.
Or du fait de l’augmentation des gains de production cela s’accompagne mathématiquement par une baisse de survaleur.
Et c’est autour de la baisse de survaleur qu’il faut comprendre ce phénomène, encore jamais vu.
Sauf l’ex URSS avec la chute du mur.
La fuite en avant vers les valeurs boursières est un saut de survie, et la conséquence est une accumulation de dettes phénomènale et on imprime de la monnaie pour soutenir tout le système et racheter des actifs.
Une solution partielle serait de pousser les réformes à fond qui pourraient recréer les conditions sociales du début XIX et ainsi faire repartir la machine à profit.