L’esthétique musicale des années 80... je me demande si c’est juste has-been ou si c’est vraiment le comble du mauvais gout : reverb longue et ambiante pour masquer la pauvreté des timbres, synthés aussi expressif qu’un R2D2 obsolète, le tout combiné à un rythme binaire entêtant et des paroles aussi creuses qu’insignifiantes. perso les arpèges de synthés qui se déplacent dans le champs stéréo m’ont achevé, l’automation du pan est vraiment mal foutue, ca fait essuie-glace..
Mais bon pour les blaireaux qui ne savent même pas ce qu’est une cadence, c’est sûr que c’est super catchy.. la basse donne envie de remuer la tête non ? bah balancez là bien et ne ratez surtout pas le mur...
bref ce genre de morceau c’est du vide, y’a rien à part deux accords péraves et un rythme aussi précis que le time-code de pro-tools. Comme le démontre parfaitement la chanteuse ce titre est fait pour gesticuler, et je parle même pas de la technique vocale, on dirait une pie enrouée avec ses gimmicks ringards qui partent dans l’aigu.
la caisse claire pue la défaite, elle manque carrément de punch, à plus forte raison sur ce genre de morceau ; et la grosse caisse, on est proche du pet de mouche.
Le rendu est propre cela dit, mais ptêt’ un peu trop justement, un peu comme toute la production actuelle en fait : le mixage contemporain c’est un peu de l’eau de javel, il blanchit tout mais pour la couleur mieux vaut aller se farcir une expo sur les nuances de blanc de Malévitch ...
frissons électriques... électricité statique blablabla tu racontes que d’la merde ma pauvre. retourne te cacher dans le noir et surtout ferme bien bien ta gueule. mais bien bien bien !!!!