Le drame de la politique, c’est que les véritables conséquences ne se voient que sur le long terme.
Les Blancs ont laissé un pays performant et en pointe niveau économique, industriel et scientifique.
Les nouveaux patrons ont reçu ce capital, ils n’ont su le faire fructifier et au contraire se sont mis à le dépenser. C’est comme un budget en déséquilibre, on pioche dans les réserves ... jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de réserve, et là c’est le début de la fin.
J’ai discuté avec un sud-africain blanc à Noël dernier, il aime toujours son pays (où ses ancêtres vivent depuis des siècles), mais il a à l’esprit qu’un jour il devra sans doute le quitter. À contre-cœur.
Nombreux ceux qui évoquent la partition ethnique du pays, avec une zone pour les Blancs et les métisses. Cela ne me semble pas viable, car le reste du pays continuera de sombrer, et l’écart avec cette petite enclave de prospérité et de sécurité créera de violentes jalousies. Les Blancs se protégeront peut-être en se barricadant. Mais tout comme Israël ça ne tiendra pas.
Ce n’est là pas une question de légitimité, tout simplement qu’on ne peut survivre entouré d’ennemis.