Salon de la GPA à Bruxelles : voyage au cœur d’un commerce sordide
13 mai 2015 23:57, par Jojo l’AfreuxJe viens de piger un truc en lisant l’article : la plupart des contrats GPA implique 3 voir 4 parties ! Il y a le père biologique, donneur de sperme, la mère biologique, donneuse d’ovule, la mère porteuse et éventuellement le client qui peut être un tiers. La société philanthropique qui travaille pour l’égalité entre les être humain gère juste, moyennant finance, la mise en relation de toutes les parties et les détails juridiques et techniques. On est bien dans la marchandisation totale de la reproduction et la vente d’enfants en tant que produit, donc on peut bel et bien considérer cette pratique comme l’esclavagisme hi-tech.
Je ne comprenais pas comment des gens aussi narcissiques et capricieux que les LGBT en mal d’enfants, alors qu’ils sont souvent eux-même très intolérant envers ce qui n’est pas eux, pouvaient se déplacer dans le tiers-monde et engager des africaines, des indiennes ou des asiatiques pour leur porter un gosse métisse qui ne leur ressemblera pas. Mais en fait ils les engagent juste pour porter le gosse, parce qu’elles vendent le service moins cher et aussi parce qu’elles ne sont pas protéger par la loi de leur pays en cas d’une quelconque complication (mort du bébé ou de la mère, produit non conforme...). La sélection des gènes du ou des parents se fait aval sur catalogue, si la mère porteuse ne fournit pas l’ovule, alors le bébé n’a aucune de ses caractéristiques génétiques et donc on peut engager n’importe quels petits bras, ou plutôt en l’occurrence n’importe quels petits ventres.
Leur truc, ça put l’eugénisme. Et l’eugénisme, moi ça me rappelle lézeurléplussombre...
L’autre non-dit, il faudrait enquêter un peu la dessus, mais à mon avis c’est que ces usines à bébé qui ont fleuri si rapidement un peu partout dans le tiers-monde ne sont que des filiales des sociétés philanthropiques américaines qui démarchent nos communautés gays dans les pays développés et elles ont été ouverte dans le pur esprit managérial américain : réduire les couts de production tout en augmentant la force de production pour réduire les prix du produit et ainsi démocratiser leur accessibilité pour un plus grand nombre de client... et maintenant ils doivent conquérir de nouveaux marchés, d’où les lois de libéralisation du secteur qui sont imposées au forceps un peu partout dans le monde développé. Vive l’Amérique, le pays du bonheur où tout est possible et où tout peut arriver, pas vrai ?