Celui qui a écrit cette lettre ne compte pas ses heures, n’est pas défendu par un syndicat, sacrifie sa vie de famille, accepte une gamelle boudée par beaucoup. Toujours volontaire, parce qu’il aime son pays, et aussi pour un idéal qui le dépasse, il accepte d’accomplir sa mission avec la volonté de gagner et de vaincre et si nécessaire au péril de sa vie. Alors bien sûr, vous pouvez l’insulter, le mépriser, et lui expliquer qu’il s’est fourvoyé. Mais avant cela, montrez ce que vous avez dans le ventre, prouvez que vous pouvez servir votre pays au moins aussi bien que lui. Camarade, tu ne sers ni tes chefs, ni des intérêts étrangers à tes valeurs, ni même un "Empire" : tu sers la France ! Ne renie jamais ton engagement, n’oublie pas tes rêves d’enfant et reste fier. Que St Maurice veille sur toi !