Dimanche de Pentecôte : l’action du Saint-Esprit
6 juin 2022 12:28, par ThotIl est toujours aussi "amusant" de lire les commentaires dès qu’il s’agit d’un article traitant de religion... À croire que rien n’est plus clivant. Ce qui devrait réunir toutes et tous (Religion : du latin "Religarer", "relier") se trouve être source de dissensions multiples. Encore et toujours... En cette fête si significative et particulière, peut-être devrait-on se souvenir que l’Esprit saint, au grand dam de certains, "souffle où et en qui il veut" ! Cette réalité aura éventuellement le mérite d’abaisser le seuil de certitude perçu chez d’aucuns estimant qu’en dehors du cadre qui est le leur nulle sanctification n’est possible : autant dire, vu que la majorité de l’Humanité n’est pas catholique, que cela laisse augurer d’un embouteillage conséquent en enfer... Notons tout de même que si ceci est bien avéré, la logique voudrait que le "boucher céleste" demande également des comptes à ceux qui se prétendent élus mais n’ont toutefois pas fait le maximum (surtout par l’exemple) pour visibiliser Dieu dans ce monde, et ceci en aidant, en relevant, en aimant tous ceux qui "sont dans l’erreur" afin de les ramener dans "le droit chemin" ! Bref, en fin de compte il ne devrait plus rester grand monde pour jouir de la Béatitude... Incohérence absolue qui ne cadre nullement avec l’idée et la vérité d’un Dieu Sauveur, mais que les hommes (pour diverses raisons) assimilent non seulement à un Dieu-Sauveteur lequel, en outre, est aussi très spécifiquement orienté vers et pour leur seul mouvement : garant de la Justification de leur seul groupe, conviction, église... Bref, selon les affirmations de certains, en dehors de la corporation qu’ils représentent point de salut. La notion de peuple élu a changée d’orbite : elle n’en reste pas moins toujours aussi exclusive, c’est-à-dire ségrégationniste. À ce titre, on peut tout de même s’interroger sur ces opinions qui, pour peu qu’on analyse les choses, font de la Foi un élément qui surplombe les oeuvres... L’Évangiles et les Épitres, eux, nous démontrent pourtant qu’il n’en est rien ! À condition qu’on sache les lire avec un esprit ouvert, et on s’apercevra sans nul doute qu’ils insistent non seulement sur l’introspection (ce qui induit le travail extérieur ensuite) mais, surtout, placent chacun AU MEME NIVEAU, c’est-à-dire à l’aune des actions entreprises à l’égard, au bénéfice et à l’avantage (spirituel ici) des autres... (À SUIVRE)