En revanche, si en 2017 la victoire du FN apparaît comme une éventualité trop probable il faut le « convertir » pour la sauvegarde du système ; mais le « convertir » ne suffit pas. Il faudra aussi pouvoir s’exonérer de ne pas renouveler l’appel à lui faire barrage, voire en cas de contre-réaction populaire spontanée, imposer le FN au nom de la légitimité démocratique. Sacré grand écart. Et comment le justifier ? En abandonnant la ligne de la « diabolisation ». Mais pour jouer ce jeu il faut que le FN ait pu au préalable en quelque sorte s’anoblir ou être adoubé. Il est nécessaire de le faire admettre comme un « partenaire politique » acceptable.
Briser donc le cercle de la « diabolisation » pour le remplacer par le « cercle vertueux » d’une formation politique rénovée ayant fait table rase de sa tradition et de son histoire politique en étant allé jusqu’à se débarrasser des ses figures emblématiques et des derniers résistants de ce parti.
Ainsi, si l’UMP ou le PS gagne la présidentielle l’oligarchie gagne sur les deux tableaux. Si une troisième éventualité se réalisait, elle gagne dans tous les cas de figure.
Bien entendu il n’est pas question de confiance dans ce monde là et Marine se trouve flanquée d’un « commissaire politique » principal en la personne morale du PVV de Geert Wilders qui selon Wikipédia affirme « entretenir une relation personnelle forte avec Israël » - qui « revendique des liens étroits avec le Mossad » - qui considère l’Islam comme une « idéologie fasciste », « une culture attardée »et qui « compare le Coran à Mein Kampf ». La boucle est bouclée en ce qui concerne l’alliance idéologique du FN me semble-t-il, avec l’oligarchie mondiale, le sionisme, et la promotion du choc des civilisations. Cercle vertueux disais-je ?