Carl Schmitt, le nazisme et la police de la pensée
28 juin 2015 12:29, par cavalierbleu
Carl Schmitt était en partie inspiré par Donoso Cortès que j’ai découvert récemment. Ses thèses sont "détonnantes". Il fait le procès de la démocratie et pour certains peuples ou périodes de l’histoire considère le fascisme comme la seule solution, le moindre mal, ou quelque chose d’inéluctable. Mieux vaut une dictature que la fin d’un état. Le pire pour un pays étant l’anarchie... Ce qui est vrai... Evidemment. Lui était royaliste et surtout catholique. Il considère que l’occident ; la société européenne a commencé à sombrer quand elle a "largué", quand elle s’est coupé de ses racines chrétiennes. Une civilisation ne peut se construire, évoluer et se maintenir sans transcendance, bien commun, communion, communauté soudée. Il explique cela dans "Théologie" de l’histoire" ; un très beau titre. J’ai découvert ce personnage, homme politique, tribun et conseiller de la reine Isabelle d’Espagne (pas la catholique ; c’est un homme du dix-neuvième) à une conférence à l’institut St Pie X rue du cherche Midi ; université de la Fraternité Saint Pie X où les conférences du mardi sont passionnantes ; guerres de Vendée, histoire de France etc...