La dernière photo me fait penser à Versailles, au Grand Siècle.
Tout y était déjà, en filigrane, les perruques, les gueules poudrés, les faux grains de beauté, la bouche en cul-de-poule prête à donner forme au vide intérieur, la Galerie des Glaces pour se voir et (s’)être vu ad nauseam, la gestuelle dévirilisée haut perchée sur de rouges talons, dentelles et autres tissus ridicules à profusion, ce maniérisme forcené et stérilisateur du bon sens et de la créativité du peuple d’en "bas" …
Rajoutez le frère du L. XIV rêvant de se faire monter par les chevaux de la garde (en toute intimité, bien évidemment) et vous avez une idée de la profondeur à la quelle il faudra passer la charrue :)))
Lenine, him self, qui avait une putain de trousse à outils et dont le grand amour fut une française ( comme je le comprends, moi même victime de ce charme jamais égalé :))) ) disait (je cite de mémoire) : les moeurs décousus des français constituent un danger pour le peuple russe.
Et pourtant il a vécu dans d’autres pays occidentaux, mais allez savoir pourquoi la fille ainée de l’Eglise Catholique l’a à ce point déboussolé !!
Les russes commencent (de plus en plus nombreux) à voir dans Pierre le Grand le début de la gangrène occidentaliste en Russie et de tout ce que ça a donné comme suite on ne peut plus logique. Je n’ai jamais considéré Saint Petersbourg comme ville russe et, pire, cela m’apparait maintenant comme un agenouillement de l’âme slave face à cet Occident tant vénéré !
La gangrène est en nous et notre souffrance prend tout son sens en démontrant au monde ce que coute l’abandon des principes simples et éternels !!
Comme disait le grand Kusturica dans son opus majeur Underground (la dernière phrase du film ! ) : " il n y a pas de vraie guerre tant que le frère n’a pas tué le frère !!! "
Il faudra trancher, tôt ou tard, si l’expression m’est permise :)))
Pour ceux d’en face, manipulateurs et manipulés, qui pensent que la partie est jouée et que " l’autre joue " aura eu raison de nous, je citerai un type bien :
" Hektôr, tu pensais peut-être, après avoir tué Patroklos, n’avoir plus rien à craindre ? Tu ne songeais point à moi qui étais absent. Insensé ! un vengeur plus fort lui restait sur les nefs creuses, et c’était moi qui ai rompu tes genoux ! Va ! les chiens et les oiseaux te déchireront honteusement… !!
Meurs ! Je subirai ma destinée quand Zeus et les autres dieux le voudront."
Son talon fut rouge aussi, mais de sang !!! Gloria Aeterna !!!