Plus je m’instruis sur cet individu et sur son parti, plus mes yeux se dessillent. En résumé, Tzipras n’est pas un traître, c’est un Sayan en bonne et due forme, et le geste apparemment absurde qu’il vient de poser, passer une résolution juste après avoir enhardi un peuple à la refuser, est dans la droite ligne de tous ses gestes précédents moins connus. Tzipra est un nom hébreu assez commun. Il descend d’une famille d’esclavagistes et d’usuriers assez connue en Asie Mineure et à Salonique, d’installation très ancienne à Constantinople, qui a longtemps préféré l’orthographe turque Cipra (le s final de Tzipras, pour faire plus grec, est purement décoratif et ne se prononce pas).
Le père Cipra est connu pour avoir fait du trafic de main d’oeuvre quasi-gratuite (à destination des bordels surtout, secondairement des entreprises en bâtiment) depuis l’Afrique et l’Ukraine, continuateur en cela d’un business familial déjà actif du temps de la Sublime Porte, pour le compte du Palais, consistant en l’importation de serviteurs à demeure et d’affranchis à terme (indentured labourers) de la Côte du Swahili et des pays slaves de la Mer Noire. En termes euphémiques, des esclaves pour dettes sur plusieurs générations, des deux couleurs de peau selon le goût des pachas.
Ceci dit, on peut descendre d’une dynastie épouvantable et vouloir faire tout autre chose de sa vie à soi, comme par exemple le peintre Modigliani. Sauf qu’il semble que malheureusement le jeune Tzipras choisit d’entrer à 15 ans dans les jeunesse communistes surtout dans le dessein de promouvoir par des manifestations et des actions judiciaires, au nom du devoir prolétarien d’accueil de la misère du monde, la régularisation des contingents que son clan familial faisait venir en nombre toujours plus massif, souvent en passant par la filière israélienne (des Somaliennes accueillies à Eilat, des Ukrainiennes accueillies à Haïfa, et réexpédiées vers la Grèce une fois sélection faite par les hôtels), et que lui-même a pris grande part aux bénéfices.
Le comportement du jeune Tsipras chez les communistes fut typiquement stalinien : faire mettre en échec une proposition par la masse des militants, purger du parti quelques éléments pro-éminents du clan adverse, puis sitôt la majorité d’adhérents gagnée reprendre à son compte la proposition et exclure en tant que traîtres les idéalistes trouvant son comportement inconséquent.