"42 Ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.
43 La crainte de Dieu était dans tous les cœurs à la vue des nombreux prodiges et signes accomplis par les Apôtres.
44 Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ;
45 ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun.
46 Chaque jour, d’un même cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple, ils rompaient le pain dans les maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur ;
47 ils louaient Dieu et avaient la faveur du peuple tout entier. Chaque jour, le Seigneur leur adjoignait ceux qui allaient être sauvés. "
Actes des Apôtres, chap. 2
« Deux amours ont donc bâti deux cités : l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu, la cité de la Terre, l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, la cité de Dieu. L’une se glorifie en soi, et l’autre dans le Seigneur. L’une demande sa gloire aux hommes, l’autre met sa gloire la plus chère en Dieu, témoin de sa conscience. L’un, dans l’orgueil de sa gloire, marche la tête haute ; l’autre dit à son Dieu : ‘Tu es ma gloire et c’est toi qui élèves ma tête.’ Celle-là dans ses chefs, dans ses victoires sur les autres nations qu’elle dompte, se laisse dominer par sa passion de dominer. Celle-ci, nous représente ses citoyens unis dans la charité, serviteurs mutuels les uns des autres, gouvernants tutélaires, sujets obéissants. Celle-là, dans ses princes, aime sa propre force. Celle-ci dit à son Dieu : ‘Seigneur, mon unique force, je t’aimerai.’ »
Saint Augustin, La Cité de Dieu, XIV,28,1.
Voila, je pense qu’avec ces deux textes, on comprend à la fois ce qui rapproche marxisme et christianisme, et ce qui les séparent radicalement.
"Pour la gloire de Dieu et le Salut du monde !". Ce sont des paroles que l’on prononce à chaque messe, il faut les entendre. Ce n’est pas "pour l’égalité parfaite et la société sans classe !" C’est "Pour la gloire de Dieu et le Salut du monde !"
La foi chrétienne mise en pratique, appliquée sérieusement, entraîne le partage et la mise en commun des biens. Mais ce n’est qu’un effet collatéral de quelque chose de beaucoup plus vaste : l’écoute, la mise en pratique, et l’annonce de l’Évangile !
Pas besoin d’être marxiste, il suffit d’être chrétien sérieusement.
Par contre, les personnes qui instrumentalisent la foi pour une cause politique le paieront cher