Crise au Parti ouvrier indépendant
11 août 2015 01:53, par amiard yannickBonjour,
Une question simple : " A qui profite le crime ? "
La situation politique actuelle en France et dans le monde permet au système capitaliste de nous donner des coups violents. Mais la classe ouvrière n’a pas dit son dernier mot. La résistance est partout mais elle doit être organisée, politiquement, syndicalement.
La confusion risque de nous diviser encore un peu plus.
Mais j’ai confiance à la classe ouvrière, celle qui est autour de moi, mes collègues de travail, les syndicalistes avec qui je discute, les libres penseurs, les adhérents de diverses associations, etc, et qui ne sont pas trotskistes.
Il est aussi important de lire la presse en général, sans oublier Informations Ouvrières.
Donc la résistance contre le système capitaliste commence tout simplement par la propre résistance que l’on construit soit même.
Les objectifs que l’on se donne tous les jours, reste pour moi les meilleurs résultats pour lutter contre tous ceux qui veulent nous détruire.
Un jour lors d’une réunioresponsable qui dont j’étais un jeune militant, le responsable explique que nous devons obtenir une certaine quantité de signatures sur un tract. Pendant au moins une heure, de nombreux militants contestent le chiffre beaucoup trop élevé de signatures à obtenir. Personnellement je ne suis pas intervenu sur cette problématique. Je cherchais combien de signatures j’étais capable de réaliser.
À côté de moi, un camarade que j’appellerai " le vieux ", prend une feuille, écrit son nom et le nombre de signatures qu’il espère faire. Et ainsi de suite, chaque participant indique son objectif. La feuille revient devant son propriétaire et il compte le nombre de signatures. Et bien nous avions plus de signatures que l’objectif de départ. Moralité nous avions perdu une heure en discussions stériles.
Aujourd’hui nous devons organiser la résistance dans un parti indépendant au niveau politique et la résistance syndicale dans une organisation indépendante.
Ce combat doit être l’oeuvre de milliers de militants pour aider la classe ouvrière à prendre le bon chemin qui est celui de son émancipation.
Mon journal I.O. écrit : " L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes ".
Pour conclure.un jeune militant qui vend un journal ou qui obtient une signature et aussi important que le militant responsable qui va discuter pendant des heures dans une réunion de centralisation.
Affaire à suivre. Yannick