Clandestins en Europe : les États-Unis se frottent les mains
1er septembre 2015 11:12, par FulcanelliLa chose va bien plus loin que ne semble le laisser entendre le Washington Post. Pour les Américains haut placés, il ne s’agit pas simplement d’une "chance", d’un fait contingent qui serait une aubaine : il s’agit bien plutôt d’une stratégie géopolitique tout à fait délibérée. Pour la mise en place du nouvel ordre mondial, il faut, entre autres choses, noyer les nations dans les flux massifs de clandestins. Il s’agit d’une véritable guerre menée par d’autres moyens. Voici un exemple d’un de ses guerriers haut et bien placés.
Thomas P. M. Barnett est géostratège militaire. Citoyen américain né en 1962, il étudia les sciences politiques à Harvard University et enseigna au US Naval War College (Collège de guerre navale des Etats-Unis), Newport, Rhode Island.
Il fut invité par la très puissante banque privée de Wall Street Cantor Fitzgerald à participer à la formulation de nouvelles règles et stratégies de mise en place d’une transformation mondialiste de l’économie mondiale, projet auquel participent des scientifiques, des militaires de haut rang, les grands représentants de Wall Street et des think tanks (des organes de propagande ; littéralement, des fabriques de pensée).
Il travaille maintenant pour la firme Wikistrat, où il préconise et milite de manière extrêmement agressive pour une mondialisation menée par les Etats-Unis et au service de ceux-ci. Le terme ’mondialisation’ n’est donc qu’un euphémisme pour une Pax Americana, c’est-à-dire une hégémonie planétaire des Etats-Unis sur une population auparavant mise au pas par l’homogénéisation des différentes "races" et ethnies et par la destruction méthodique de leurs nations et leurs traditions — une population apatride et malléable à souhait par les diktats du marché et des nouvelles méthodes de gouvernance néolibérales. La "sécurité" du nouvel ordre sera bien sûr assurée par les Etats-Unis.
Selon Barnett, le mélange de populations caractéristique de son pays offre un modèle du type de population requise par le nouvel ordre mondial. Barnett travaille activement à la destruction de tous les états, toutes les nations et toutes les traditions et au brassage et au mélange des populations, via les flux de clandestins.
Ce programme est décrit explicitement dans l’ouvrage de Barnett, The Pentagon’s New Map : War and Peace in the Twenty-First Century (publié chez Berkley Books, New York, 2004). Traduction du titre : La nouvelle carte du Pentagone : guerre et paix au 21è siècle.