Sabbataï Tsevi, les Dönmeh et la Turquie
3 septembre 2015 10:20, par Damas
Certains ont dit qu’une société saine ne peut pas être affectée par certains maux, qu’elle a une certaine immunité... Et c’est vrai... Quand on y pense bien, les donmehs ne seraient jamais apparus sans une faute capitale commise par le sultan (ou son vizir) de l’époque : on ne propose pas la conversion à un condamné à mort.
Quelle valeur une conversion de ce genre peut-elle avoir ? Cela démontre une certaine vision ethnique, communautaire, de l’appartenance à l’Islam.
On peut penser que l’Empire Ottoman qui a progressivement imposé un Islam de plus en plus matérialiste (accompagné d’une augmentation des "captifs" et des esclaves, d’un certain dédain vis-à-vis des non-musulmans), devait nécessairment être "châtié". J’ai personellement une tendence à regarder les maux ayant accablé l’Empire Ottoman sous ce prisme-là..