L’affaire tient à l’idéologie : l’idée qu’une langue ne porte rien en elle-même, et n’est qu’un "instrument" et que la "réalité" (économique par exemple et en général américaine, car y a-t-il aujourd’hui une autre "réalité" que l’amérique, sa langue ignoble et sa littérature de dégueulis des studios de Walt-Disney ?) s’impose au delà du style, du langage.
Au fond, c’est une sorte de discours marxiste qui continue. La langue, le langage est une superstructure voilant une "réalité" qui elle est le mystérieux "nomos" des grecs, qui est la Loi (du "Marché", pour l’amerloque, ou de "l’Histoire" pour Hegel ou Marx).
Or ce n’est pas vrai. Une langue EST la réalité même ou le "plus réel" que l’on puisse atteindre, exactement. Le reste n’étant que spéculatif et instable. Démolir la langue, c’est perdre pied avec le réel. Le français l’avaient bien compris, ou ressenti.