Auto-entrepreneur : un travailleur pauvre ?
20 septembre 2015 20:06, par MagnaVeritas
J’ai lancé ma première entreprise à l’âge de 21 ans durant mes études, c’était une auto-entreprise et un projet mûrement réfléchi dont j’avais bien calibré la quantité de travail nécessaire.
Mais ça n’a pas suffit, malgré tous mes efforts. Il faut dire que la conjoncture n’était pas du tout favorable mais de toute façon je ne le conseille à personne car si j’ai bien retenu une leçon de ce fiasco c’est que l’essence d’une entreprise c’est justement le travail d’équipe. Même une petite entreprise de cinq collaborateurs, même seulement deux, une petite entreprise familiale par exemple, est infiniment plus « puissante » qu’une autoentreprise, et cette « puissance » n’est pas qu’une question de chiffre, de loin pas.
L’auto-entreprise ne peut qu’être le premier pas vers une entreprise plus grande ; une auto-entreprise a vocation à grandir ou à mourir.
Il y a peut-être des exceptions dans les métiers artistiques, mais dans la majorité des cas une auto-entreprise ne peut pas perdurer, c’est pour ainsi dire une quasi-loi empirique.
Comme temps de vie maximal je donne une année à une auto-entreprise. Si elle n’a pas décollé (grandi) en une année, c’est qu’il faut changer d’activité.