Au moins Dumas rapporte tout simplement un jeu de dupes international dans lequel la France et l’Europe ne sont que des marionnettes aux mains de l’axe Atlantico Sioniste secondé par les prétromonarchies face au chiisme montant appuyé par Poutine.
Ce que dit Dumas, c’est parfaitement connu si l’on étudie le conflit proche et moyen oriental à l’aune de l’opposition manipulée chiites/sunnites.
Que les Anglais voulaient financer et appuyer les rebelles en Syrie, c’est évident, sur ordre de l’Oncle Sam, afin d’éradiquer l’anti sionisme de Bachar qui se traduit par son soutien à Nasrallah et pour que les Européens suivent, on leur a survendus la dictature Al Assad comme ils l’avaient fait avec Saddam ou Kadhafi, histoire de bien exciter la fibre droit de l’hommiste des pantins idéalistes aux mains du protestantisme Anglo Saxon ayant gangrené les loges laïcardes dont nos politiques sont les laquais.
Le hic, c’est que Poutine est dans le jeu et qu’il joue aux échecs aussi bien voire mieux que la bande à Obama, d’abord avec l’Iran, chantre du djihadisme chiite dont Israël est l’ennemi juré et qui a eu la perversion salvatrice, en plein embargo US, de soutenir les régimes syrien et irakien avec des politiques visant à la radicalisation des sunnites, le courant majoritaire de la ligue Arabe, notamment de l’Arabie Saoudite, alliés des US, tout en se créant et par construction un ennemi mortel justifiant à ses yeux sa politique sécuritaire dans la région.
Ce fondamentalisme sunnite, qui se décline aujourd’hui par de multiples nébuleuses terroristes dont Daesh est la super star du moment, c’est le cheval de Troie du monde chiite et Poutine l’a bien intégré, capitalisant sur les erreurs monumentales des occidentaux dont les printemps Arabes en sont les ultimes soubresauts, car en définitive, les prétomonarchies aux ordres ont purement et simplement financé le salafisme radicalisé en voulant soutenir les rebelles aux différents régimes, ces derniers ayant été supplantés par la terreur une fois les dictateurs éliminés ou déchus.
Poutine, joue donc la carte du chiisme triomphant au détriment du sunnisme complètement déboussolé par le salafisme radical qui ne cesse de s’étendre idéologiquement et territorialement, y compris en occident via les attentats, il la joue d’autant plus qu’il a une obligation morale vis à vis des orthodoxes d’orient bien plus qu’en ont Merkel et Hollande pour les chrétiens de Syrie, complètement abandonnés.