Pierre Bergé contre Alain Soral : acte 2
23 septembre 2015 14:50, par Махсуд МахкамовBien sûr que le salariat draine des reliquats d’esclavage.
Sinon, on ne licencierait pas un "conseiller client" du centre d’appels Webhelp de Caen qui avait écrit sur sa page Facebook : "Journée de merde, temps de merde, boulot de merde, boîte de merde, chefs de merde" et "j’aime pas les petits chefaillons qui jouent au grand". Le tout s’est doublé d’une condamnation du tribunal correctionnel de Paris, 17 janvier 2012.
De surcroît, systématiquement, quand un employé parle de ses chefaillons, les prud’hommes lui donnent tort. Or ce type de décision est prise en collégialité avec nos ordures de syndicalistes de la CFDT, de FO et de la CGT. Ces gauchistes, étrangement, semblent défendre avec zèle la hiérarchie, le pouvoir du chefaillon, les DRH et les "managers". D’une manière générale, les gauchistes, loin d’être vaguement libertaire et "contre tout", comme je le croyais naïvement dans ma jeunesse, sont bien au contraire procéduriers, conservateurs, zélateurs de l’ordre et du pouvoir ; ils vieillissent mal et font désormais même la chasse aux gros mots sur Internet, comme une vieille ganache qui veille sur le langage des enfants dans son salon de bourgeoise dégénérée.
Il faudra, un jour, s’interroger sur le conformisme et le caractère réactionnaire et bourgeois des gauchistes, qui sont bien les kapos de l’esclavage moderne.