Johnny Hallyday accusé de viol
24 septembre 2015 14:38, par MagnaVeritasLe 23 septembre à 13:05 par matador
Johnny Hallyday accusé de violIl faut pas confondre l’artiste, et l’homme ....On peut apprécier l’œuvre mais pas le style ou mode de vie...
MDR fallait oser la sortir celle-là ! t’as la médaille de la chutzpah du jour !
1. Confondre l’artiste et l’homme est impossible puisque les deux ne font qu’un. C’est précisément ce qui distingue l’artiste de qui se prend pour un artiste. Van Gogh insuffle son âme à sa peinture tandis qu’andy warhol enfile son costard pour faire le malin dans les galeries en glosant sur ses dernières merdes. Si l’on peut distinguer l’artiste et l’homme, c’est que déjà l’artiste n’existe pas.
2. Pour oser parler de johnny comme d’un artiste il est obligatoire d’avoir une méconnaissance totale de ce qu’est l’art, en plus d’être très limité intellectuellement, ce qui correspond bien à son public cible : jean-phi est l’idole des arriérés mentaux. Crooner à deux balles, c’est un genre de précurseur de boys band. On trouve difficilement pire caricature de l’americana de bas-fond le plus grotesque : les santiags et le blouson noir de motard qui est venu en concert en limousine, les grosses bagouzes et les tatoos de supermarché (c’est tout juste s’il ne s’est pas fait tatouer des kanjis), sa promotion de la liberté à l’américaine alors qu’il s’est enchaîné à son rôle jeuniste de rebelle de décor avec sa gueule botoxée de vieux playboy sur le retour, l’attitude d’insoumis en carton mais vrai pilier de bar, son obsession pour le Christ enfin, à qui il ne peut que se comparer par en-dessous, lui qui a sûrement dû trahir tous ses idéaux de jeunesse (si tant est qu’il en ait eu) pour rester à cette place bien au chaud sous le bras puant du showbiz... et à part ça pas grand-chose. C’est suffisant : la vacuité des masses décérébrées se prenant pour des amerloques entre en résonance avec le gourou du factice.
Le rock est déjà une singerie de jazz, alors johnny qui est une parodie de rock ne peut qu’être une espèce de monstre de fausseté, une imitation au carré. Si les rappeurs sont les yéyés de la variété française comme dit Soral, alors johnny est le rappeur français du rock américain. Tout est faux chez lui ; c’est même à se demander s’il n’a pas été employé par la CIA pour diffuser en France sa miniature de l’épopée sauvage à la petite semaine.
En tout cas, johnny vous remercie de lui avoir financé son train de vie, bande de beaufs.
MagnaVeritas