Le plan d’action russe contre l’État islamique, lundi devant les Nations Unies
26 septembre 2015 13:41, par Antidote
Cette situation est surtout un tournant dans le plan de l’empire et de son déchainement de violence, particulièrement évident durant cette dernière décennie. Déchainement de violence débuté à la fin des années 90 l’osque que Brzezinski constate que les États-Unis est un empire bel et bien sur le déclin, et qu’un monde multipolaire devient inévitable. Cette volonté de l’empire de vouloir conserver, cette suprématie mondiale explique après coup toutes les mises en scène et les dérogations spéciales qu’il s’accorde pour attaquer les pays du Moyen-Orient dès 2001, afin d’une part d’accélérer l’histoire, mais aussi de tenter de faire plier le monde sous son contrôle au travers de guerres hégémoniques « préventives ».
La virulence des propos ministre des Affaires étrangères britannique, Philip Hammond, contre la présence russe en Syrie est d’autant plus justifiée qu’ils illustrent à eux seuls (hormis les pertes financières, liées à leurs approvisionnements en armes aux groupes terroristes), toute cette crainte non seulement de la fin de « l’exceptionnalisme américain », mais plus généralement celle de la domination anglo-saxonne sur le monde.