Obama exige encore le "remplacement" de Bachar al-Assad
30 septembre 2015 08:23, par goybandRien de nouveau au soleil, Daesh n’a jamais été la principale préoccupation de ce jeu de dupes à l’ONU à contrario du leadership dans la région.
C’est pour cela que diplomaties riment avec cacophonies, la Russie pousse ses pions et capitalise sur des décennies de soutien aux régimes baasistes accouchant d’états laïcs, jouant la carte du maintien d’Assad principalement pour cette raison, parce que d’une part, il ne veut pas d’une explosion de l’affrontement déguisé chiites vs sunnites sur ces territoires que Poutine ne pourrait pas maitriser par la suite, et d’autre part, Bachar est le fil lui permettant de maintenir une pression sur Israël via Nasrallah.
Coté US, le soucis immédiat est de soutenir les pétromonarchies et de maintenir son leadership faiblissant principalement parce que les grands penseurs atlantistes se sont projetés dans le logique de la baisse progressive de la demande mondiale en pétrole et que donc, il est grand temps de regarder du coté du pacifique et en mer de chine, prochain terrain de jeu du nouvel ordre mondial.
Obama pratique donc une politique à court terme, à contrario de Poutine, au proche et au moyen orient le tout sur fond de bataille pour le leadership immédiat.
L’Europe est dépassée, son soucis est d’éviter l’extension du terrorisme et des migrations sur ses territoires, conséquence des conflits au Sud de la méditerranée, mais son alignement à la politique de l’OTAN est catastrophique et entretien le phénomène qu’elle veut combattre, d’ou la schizophrénie de la diplomatie Française symbolisée par un Fabius déclinant sur le plan cognitif et pourtant maintenu aux affaires étrangères.
Enfin, Israël et Iran manipulent le fondamentalisme sunnite respectivement, à des fins de maintenir une pression sur les US quant à leur droit d’ingérence synonyme de protection tacite, à déstabiliser les mondes sunnites (Arabie Saoudite, Egypte, ligue Arabe, Pétromonarchies) pour faire et à terme, triompher le chiisme dans la région, on notera le grand dénominateur commun entre Poutine et ses alliés Iraniens, le rétablissement de la grandeur d’antan, respectivement celle de la grande Russie et celui de l’ancien empire Syro-Iranien comme du temps des Séleucides lors de la période hellénistique.