Vers la suppression du mot "race" ?
3 octobre 2015 11:06, par listenerA l’occasion de cette idiotie comique, on doit faire un constat. Celui du désastre, de l’écroulement du système constitutionnel français. Mais il ne faut pas prendre la question posée comme on le fait généralement.
En effet, les protestataires développent un discours de citoyens traditionnels et honnêtes, effarés, qui voient encore augmenter "les radars à discours" et les taxes sur les propos dissidents. Tout ce qu’ils disent sur ce site est exact, désespérément exact. Justement ! Mais cela "n’imprime pas". Le câble est coupé. Pourquoi ?
Parce qu’il ne faut pas poser la question en juristes qui argumentent mais en politiques qui pointent du doigt des hommes précis. Il ne faut pas dire : comment allons nous échapper aux amendes ? Mais QUI a donc le pouvoir de nous en infliger ? QUI ? QUI a le pouvoir "d’interdire le mot race" ? C’est alors qu’apparaît le désastre.
Les trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire sont livrée à l’incertitude, au chaos, à l’errance, à la bêtise et à la soumission..
Le législatif est soumis en interne à une Cour non élue, le conseil constitutionnel et à une Cour de justice externe non élue non plus et étrangère (la Cour Européenne des Droits de l’homme) institutions qui quoiqu’elles s’en défendent, interviennent fortement dans le normatif français. La loi avait autrefois la suprématie ! Premier désastre.
Le judiciaire (les juges qui s’occupent des affaires particulières) sont dans état cataleptique bien qu’on leur ait accordé un pouvoir constitutionnel à l’américaine ("gardiens des libertés" !). Ils sont terrorisés par le rôle qu’on leur fait jouer qui déborde sur l’exécutif et le législatif et donc, ils entendent des voix. Eux aussi sont rectifiés par les pouvoirs externes (normes européennes et traités internationaux de toutes sortes). Second désastre.
L’exécutif, n’en parlons pas ! C’est un effondrement tel qu’on en rit presque si ce n’était aussi grave. Son caporalisme d’adjudant flick est total sur les français. Il est rendu nécessaire par l’effondrement des autres pouvoirs. Il reste tout seul à sonner des clairons dans une cour de caserne vide à toute occasion et rivalise de soumission et de conformisme. Troisième désastre.
Résultat : ce sont les normes des traités qui gèrent par le haut la société française et par le bas, on en est revenu au droit coutumier d’ancien régime ("on dit" : les races n’existent pas.)
Plus rien ne marche. Faire de la politique, répondre à la question : QUI ?