La caillera et son intégration
7 février 2012 15:55, par maxPour prolonger on pourrait dire que le consumérisme « imite » symboliquement la Caillera et la Haute Finance.
Ce modèle Caillera des solidarités restreintes se retrouve dans le modèle d’un consommateur sans attaches ni racines voulu par l’économie de l’Offre.
Le consumérisme n’organise-t-il pas déjà la scénarisation symbolique, lors des soldes, d’émeutes de l’avidité voire de toute fin de règne par dilapidation suicidaire de toute plus-value ?
En même temps, le consommateur raisonne avec les tics de la Haute Finance par recherche de « bonnes affaires », maximisation des gains et minimisation des coûts.
En somme, sans l’Etat solidaire et quelques maximes morales exogènes, le capitalisme dans sa voie médiane, le consumérisme, ne semble pas en mesure d’assurer la pérennité des bizness d’en haut comme d’en bas, l’anomie marquant la fin de tout bizness officiel par impossibilité du travail productif et des échanges standards ou interlope à la faveur de crises personnelles ou collectives non programmées (la guerre de Civilisations étant elle voulue).
Le consumérisme « prépare » donc inconsciemment les classes intermédiaires laborieuses à imiter la Caillera et annonce aussi le survivalisme d’un temps post-capitaliste sans cailleras ni financiers emportés par la fragmentation et la prédation trop généralisées.
Il porte en somme les risques de l’autodestruction et un premier manuel de survie...