Le Synode sur la famille contesté en interne ?
13 octobre 2015 20:32, par pierreLes trains déraillent d’un seul coup.
Le Pape déraille par étapes soigneusement balisées et mesurées.
Depuis toujours les Jésuites ont été des gens à surveiller comme le lait sur le feu et à modérer. Ils sont bons, voire excellents comme auxiliaires très instruits, comme bras « haut de gamme », mais toujours à méticuleusement canaliser et au besoin à sérieusement « recadrer ».
Ayant pour point commun d’être des enseignants, des théoriciens, des idéologues pointus, et non des "entrepreneurs" se frottant aux réalités économiques et autres, et pouvant les maitriser, ils ont les travers habituels des "profs à vie" : ils sont coupés du réel et raisonnent dans le vide sidéral des concepts, alors-même qu’ils se croient très en avance sur « ce qu’il faut faire dans le concret ».
Un Jésuite à la tête de l’Eglise est une très dangereuse situation car tous les Jésuites ont fait vœu d’obéissance absolue au Pape. Historiquement ils agissent de façon monolithique. Or l’Eglise est par nature une structure hiérarchisée qui peut se montrer très autocratique, le Pape ayant même la prérogative reconnue d’infaillibilité doctrinale.
Si le Pape est un Jésuite il n’y a plus moyen pour le reste de l’Eglise de modérer les élans et excès jésuitiques bien connus, et tout peut arriver.