Il y a 40 ans : l’assassinat de Pasolini
1er novembre 2015 17:33, par Erdoval
Sa mort, une ultime oeuvre d’art sur la condition humaine, les rapports de domination, le mal de vivre, le plaisir et la frustration, l’amour et la violence. Une plage c’est un bout du monde, un lieu d’arrivée et de départ.Une porte de l’existence. Un lieu pour apparaître, un lieu pour partir, un lieu pour naître, un lieu pour mourir. Un lieu idéal pour célébrer des mystères, ceux de la vie, de la mort, de l’amour. Le lieu du dernier rendez-vous de Pier Paolo. Et on n’arrête pas de se demander avec qui. Mais avec la mort évidemment. Il le savait bien lui qui rôdait depuis si longtemps et si souvent dans ces parages. Et elle avait le visage d’un ange déchu rencontré à la gare centrale, autre lieu idéal pour les apparitions et les disparitions, les rencontres et les ruptures, la drague. Pourquoi vouloir faire de cette mort un vulgaire crime politique. C’est la mort attendue d’un homme tourmenté, insatisfait, déçu de l’existence. Une fin de vie annoncée. Ciao Paolo.