Une déflagration de cette ampleur permet sur le plan de l’information divers jeux. Donc l’analyse de ce monsieur, en faveur de son pays, n’est pas étonnante. De la même façon Bachar rappelle que son pays vit depuis cinq ans une situation similaire. Dans ces moments le temps de cerveau disponible des spectateurs est précieux.
Idem, au niveau politique national. La déflagration permet de manœuvrer dans le sens d’intérêts spécifiques.
La véritable compréhension de ce qui se joue au proche orient et au moyen-orient, la clarification de l’identité des acteurs de ces régions (Daech, hezbollah, frêres musulmans...), la révélation de la nature réelle et de l’action réelle des pays (Saoudiens, Israëliens, Turquie etc.) et des grandes puissances (US, UE), sans compter la perspective historique : autant de sujets sous haute surveillance. Pour les maîtriser et se forger une vision intéressante, il n’y a qu’une solution : avoir du temps, faire de hautes études.
Enfin, au niveau local, la question des migrants, des immigrés, des identités nationales (dans la perspective du capitalisme du XXI ème siècle) est isolées et reste tabou (ne surtout pas la poser, la connecter avec le "grand ensemble"). Quand on ne veut pas voir... Récemment une dame qui a vécu dans le secteur près de Bruxelles d’où viennent les terroristes m’a dressé un tableau dramatique de cette zones-ghetto. Sans évoquer un possible terrorisme d’ailleurs. Juste un endroit totalement non-européen, gangrené par la violence, le racisme inter-communautaire, sans intervention du politique ou de la police. Un endroit où l’européen de souche doit baisser les yeux en permanence. J’ai pensé qu’elle exagérait...