“La France peut ne pas se réduire à osciller entre Daech et le FN”
8 décembre 2015 12:46, par listener"Passe-moi la salade, je t’envoie la rhubarbe !" C’est ainsi que Nicolas Sarkozy a voulu illustrer la petite cuisine politicienne, pour mieux s’en détacher, lundi soir au JT de 20h de France 2. "Ce n’est pas comme ça que ça se passe", a-t-il répondu à David Pujadas qui l’interrogeait sur d’éventuels retraits de candidats LR en contrepartie des retraits de candidats PS après le premier tour des élections régionales. Evidemment, c’est la reprise du fameux proverbe : "Passe-moi la rhubarbe et je te passerai le séné". Connu. Molière, classique, proverbes, etc..
Attendez ! C’est littéralement à crouler de rire évidemment mais il faut chercher le sens profond :"Passe-moi la salade, je t’envoie la rhubarbe !" Il faut comprendre ! C’est en fait un sorte de signal yiddish !
Commentaires énormes sur la toile : Certains y voit une stratégie politique visant à cibler l’électorat vegan. D’autres une allusion à l’éphéméride ou un pari entre amis pour placer le mot "rhubarbe". A moins que Nicolas Sarkozy n’envisage de changer de carrière... ou de faire son coming-out sur sa vraie nature de "générateur de phrases aléatoires"...
C’est là que c’est très bien compris : Sarkozy est le grand spécialiste des "phrases aléatoires" faites pour créer le fameux "malaise brechtien". Mais aussi autre chose.
Sarkozy (née d’une mère juive) a un fort atavisme qui lui interdit de se couler dans le langage français pur et aussi les proverbes de la "vieille France". Voilà le problème, Et donc il use généralement de ce qu’on appelle les "phrases aléatoires" typiques de la culture talmudique et du parler yiddish des ghettos d’Europe centrale et des Balkans. Ce parler mou, lourd et approximatif, est un signe aux coreligionnaires : on ne parle pas la langue de goyim exactement. On l’écorche un peu pour bien souligner que la seule lange pure, la langue sacrée est l’hébreu.
Le français, le russe, le roumains, l’allemand sont des langues qu’il faut parler avec désinvolture. On use donc un parler gras, lourd, mufle, lourdingue, et on écorche légèrement les langues des goyim pour envoyer des signaux de reconnaissance aux coreligionnaires et communier dans une même muflerie linguistique. La seule langue respectable étant l’hébraïque sacerdotal ;