“Pour diriger le Conseil, être au moins franc-maçon ou syndicaliste”
12 janvier 2016 15:49, par listenerJe réside justement pas loin du bâtiment du "Celse", place d’Iéna, connu des étudiants en architecture comme construit par l’emmerdeur Perret. Froid et moche. Mais il ne faut pas le dire sinon on est mal vu. Sa façade a été agrémentée récemment de tous les symboles maçonniques possibles (ces messieurs pensent qu’on ne les comprend pas ! hin .. hin.. ) qui en font une sorte de "Temple" quasi officiel, personne n’osant ricaner sinon "in petto". On est vite repéré comme dissident et bon pour partir à un stage de rééducation "citoyen".
Il en émane une exquise tranquillité, des murmures délicieux, un silence ouaté qui font présumer la présence fluide, spectrale et intermittente d’un nombre indéterminé de "ronds-de-cuirs" Georges-Courtelinesques. Pour les voisins immédiats de cette sorte de Jockey Club bas de gamme pour fonctionnaire à caser, c’est très bien : peu de nuisances sonores à part les jours où "le prince" vient faire ses petits discours ampoulés et mécaniques devant ses petits apparatchiks préférés, son Conseil D’en Bas", et solliciter des "conseils" dont évidemment il se fout princièrement. Les "lits de justice" du roi de France avec ses "remontrances au Roÿ" étaient un comité d’anarchistes trotskistes de la sorbonne de mai 68 à côté.
Jean-Paul Delevoye flotte dans l’air du temps. Il est concurrencé par un tel nombre de "Comités d’Etique", de "Hautes Autorités", de micro-juridictions administratives, de "Défenseurs des Droits" (qui contournent le parlementarisme tombé en désuétude) qu’il en est pitoyable.
Son grand titre et d’avoir été pressenti pour être le premier ministre de ce politicien en peau de lapin maintenant retombé en enfance, J.C. Lui a été préféré un type très efficace, un dieu du stade, un héros des temps modernes sauveur de la France : un certain Jean-Pierre Raffarin !
Finalement, on peut regretter que Delevoye, un type finalement assez sympathique, ("l’énigme du deuxième millénaire", comme l’avait qualifié en l’année 1999 un très drôle dessin de Charlie Hebdo qui le représentait en statue énigmatique de l’Ile de Pâque) n’ait pas été premier ministre "De La Frrrranceee".
Les archéologues du futur fouilleront un jour les flancs de la colline de Chaillot et s’interrogeront devant les vestiges du "Celse" et se demanderont : "Que signifie tout cela et ces fresques étranges et que foutaient donc là ces humanoïdes des 21ème siècles à cet endroit là ?