Le revirement de la gauche sur l’antiracisme quand il “touche” les fesses du féminisme
24 janvier 2016 23:14, par rivoltaEn fait, leur logique est extrêmement simple.
Pour les gauchistes modernes, le monde se résume à une opposition entre différentes catégories de population. Riches et pauvres ? Non, ça, ça ne les intéresse plus. On est passé du marxisme classique au marxisme culturel. Maintenant, il y a d’un côté les "méchants dominants" (hommes, blancs, hétéros), de l’autre les "gentils dominés" (femmes, minorités ethniques, homos, trans...). Et le but de leur combat, c’est d’émanciper les seconds en les opposants aux premiers, les mâles blancs hétéros, vus comme le mal absolu, l’oppresseur suprême.
Le problème avec l’affaire de Cologne, c’est qu’on a eu à faire à une agression d’opprimés sur d’autres opprimés. Du coup, le cerveau des gauchistes féministes a buggé. Eux qui ont tant l’habitude de critiquer l’homme blanc, ils ont eu beaucoup de mal à savoir comment réagir selon leur schéma mental préconçu. D’où le temps de réaction.
Mais ils ont fini par trouver une pirouette, comme on a pu le voir avec les articles de Clémentine Autain, de Caroline Haas et autres féministes. Voilà l’idée :
"Critiquer le sexisme des migrants, c’est cacher celui des méchants hommes blancs que les pauvres femmes subissent au quotidien. Or, il n’y a aucune différence entre les deux. Le problème, ce n’est pas les migrants, mais les hommes, y compris les blancs, qui nous oppressent chaque jour. Dire le contraire, c’est être raciste".
Ces gens vivent dans un déni de réalité presque criminel.