Éric Sancery et Alain Soral présentent le Réseau d’économie solidaire
5 février 2016 10:33, par Louis14
Ouais, pour moi il y a quand même un malaise dans ce discours. Sancery, à travers son portrait du patron de PME (libre de toute hiérarchie, indépendant, créatif) dessine en creux un portrait de salarié qui est tout le contraire : soumis, passif, un esclave quoi. Or j’imagine que Sancery a des employés. Comment peut-il alors assumer une telle contradiction : être libre grâce à l’esclavage d’autres hommes. Même question à Soral.
Pour ma part je suis salarié d’une grand boîte, mais auparavant je suis passé par plusieurs PME. Et bien la comparaison est simple : les grandes boîtes ressemblent à des dictatures soft de type soviétique. En revanche les PME sont, pour leurs salariés, de véritables petites dictatures établies sur un modèle fasciste.
Et, je ne suis pas le seul à percevoir les choses ainsi, j’ai pas mal d’amis qui ont des expériences horribles dans des PME.
Donc ok pour une société de petits patrons mais à condition d’abolir le salariat. Qu’ils se débrouillent seuls sans exploiter le travail d’autrui.