Révolte des agriculteurs : 10 jours au contact des paysans bretons
2 février 2016 19:28, par durandalMalgré le fait que ça n’est pas ce genre d’agriculture que je vois pour le renouveau français, je suis solidaire de cette paysannerie là. S’il sont dans l’erreur, c’est qu’on (la Banque, le système) les y a conduit par la ruse et la force depuis le plan Marshal et le remembrement, il s’agit bien d’une captation, d’une spoliation de l’organe de production alimentaire de la nation française.
Donc, à mon avis, dans une logique pragmatique de hiérarchisation des luttes, sauvons d’abord nos "producteurs" français car s’ils se font avaler, digérer cela ne sera pas pour céder la place à une petite paysannerie faisant dans le naturel ré-enraciné comme on le souhaiterait tous ici. Cela sonnera l’halali de l’annexion de notre paysannerie à des grands groupes agroalimentaires transnationaux, des consortiums, des firmes et l’achèvement de la spoliation des terres de France par la Banque.
Est-ce cela qu’on souhaite ? Confier notre indépendance alimentaire à Monsanto ?
Il faut qu’il y ait convergence des luttes, c’est ça le sens de R dans E&R ! Il sera toujours temps une foi le pouvoir mis entre les mains de gens sincèrement patriotes (ça peut être nous même) de mettre les choses à plat et de distribuer les bons points et les gomettes, et de foutre, les trusts céréaliers et laitiers français, dehors à grands coups de lattes dans l’...
Je ne me sent pas solidaire d’un Belin, d’un Berger ou d’un Gattaz mais je pense qu’il faut qu’on soit solidaire entre paysans (petits et moyens exploitants), ouvriers et cadres, petits et moyens patrons (les grands ont quasi tous adopté le modèle mondialiste depuis longtemps)... Même si certains sont dans l’erreur.
Ceux sur qui ont s’amuse trop souvent ici à passer nos nerfs d’écolos citadins énervés, sont les fils de ceux qui on fait le choix (souvent parce qu’ils pouvaient) de rester quand nos grands parents (ou parents, pour les ainés d’E&R) ont du "fuir" les campagnes (pas de gaité de cœur bien souvent) pour adopter un mode de vie complètement différent. Le poids, la charge de nourrir la France leur est resté sur les épaules avec un état qui poussait au cul pour moderniser tout ça (complicité ou bêtise), ça a été la porte ouverte au serpent de l’usure. Mais rejeter la faute sur nos frères, je dis : c’est de la pure c*nnerie ! On les a formaté comme ont nous a formaté aussi. Un lycée agricole reste un lycée. On s’est ré-informé, ré-informons les.