La ségrégation des Noirs du Maroc
2 février 2016 16:50, par anonymeIl y a beaucoup plus de populations negroides arabisés installés là depuis plusieurs générations et de problèmes de racisme au Maroc que dans les autres pays du Maghreb. Comme énoncé dans l’article, la dynastie alaouite a usée avec les noirs du même stratagème que les turcs avec les janissaires caucasiens, et pour les même raisons. Les premiers tyrans alaouite, issue d’une tribu de pillard de l’Atlas et pas du tout descendant d’aucun prophète, se sont entourés de mercenaires / esclaves africains dociles pour aller mater les tribus autochtones berbères très peu enclin à se soumettre ni à ces escrocs, ni à personne. Les villes d’Algerie et de Tunisie sont elle tombées sous la coupe des vrais janissaires envoyés par les turcs de l’empire ottoman pour les racquetter, d’où les révoltes constantes des berbères d’Algérie surtout. En echange de leurs loyautés les despotes, qui n’avaient aucune confiance dans les populations autochtones, permettaient à ces nouveaux venus de s’installer et de prendre femme en pays amazigh. Dans le reste du Magrheb toutes les tribus nomades ou sédentaires qui vivaient à proximité du Sahara se sont métissés plus ou moins naturellement au cours de l’histoire sans que cela ne pose plus de problèmes de racisme que cela à en juger les rapports qu’entretiennent ces populations métisses aujourd’huî. Les touaregs, les hommes des oasis et les saharouis sont l’exemple le plus marquant de la cohabitation et du métissage de ces populations qui se sont imbriqués au point de former des clans culturellement homogènes mais avec une grande mixité ethnique, des berbères plus ou moins arabisés et des africains qui se considèrent comme un seul peuple. Qui parlent les mêmes langues, qui ont les mêmes cultures. Les populations dans les villes des plaines et des montagnes d’Algerie, de Tunise et de Libye sont restés relativement homogènes ethniquement jusqu’à aujourd’hui, c’est à dire blanche d’Afrique. Pas comme dans les villes marocainne ou noirs et blancs cohabitent depuis très longtemps, avec une mentalité féodale qui faisait des désargentés les "khemess" (cerfs) des plus fortunés. Donc des noirs les larbins des blancs, d’où l’attitude des marocains à l’égard des migrants africains qui tentent leurs chances par le Maroc pour rejoindre l’Europe. Même si malheureusement les autres maghrébins ne se comportent pas beaucoup mieux avec ces malheureux. Le clivage qui monte est le clivage berbérophone / arabophone au Maghreb, celui là est réellement explosif.