Révoltes et insurrections populaires chrétiennes : le christianisme oublié
7 février 2016 14:27, par Zenon
Cette histoire des Pastoureaux est révélatrice des problèmes insolubles auxquels se heurtent les utopistes. Ca me rappelle l’histoire de Pierre Lhermitte et,au fond, celle de toute révolte. Les bonnes intentions et les justes causes se noient vite dans l’approximation, les injustices, les abus de pouvoir inhérents à la nature humaine. Car tout le problème est là : si l’homme était vertueux, tout se passerait mieux.
Même chose du côté du pouvoir, des institutions peu à peu gangrénées par le conformisme, le népotisme, la corruption. Il semble qu’on ne puisse sortir de ce cycle : pouvoir - corruption du pouvoir - révolution - nouveau pouvoir - corruption de ce nouveau pouvoir etc ...
Tout de même, des institutions comme la royauté en France ou la papauté à Rome semblent avoir envisagé ce problème et mis en oeuvre des garde-fous pour s’inscrire dans la durée. Je les préférerai toujours aux soi-disant rebelles souvent incultes, manipulés et sanguinaires ...