Destructions wahhabites : les lieux saints de l’islam en péril
7 février 2016 18:11, par MivilleLa raison qui les motive à démolir compulsivement et à retourner le sol le plus en profondeur possible partout jusqu’à raser tous les tertres, toutes les collines même, et ce depuis une certaine date précise (1985), est extrêmement simple : l’archéologie commençait à montrer qu’au moment présumé de la vie et de la mort du fondateur de l’Islam, il n’y avait absolument RIEN, et quand je dis RIEN je dis QUE DALLE dans la grande région de La Mecque, pas même une seule piste caravanière tant soit peu battue, pas une dalle d’allée, pas un tesson de poterie, pas une pièce de monnaie perdue, pas un morceau de poupée, pas la fondation de la moindre hutte de paille ou de glaise, pas les traces des piquets de la moindre tente, pas le squelette d’un chat.
L’ensemble de la région était, contrairement à d’autres en Arabie qui connurent des climats plus cléments ou des micro-climats propices aux oasis, déjà si parfaitement désertique que même les brigands évitaient de s’y réfugier trop durablement. Les voyageurs de commerce d’Alexandrie qui firent à cette époque le relevé géographique détaillé de tous les pays de la mer Rouge parlent bel et bien de Yathrib (Médine) mais insistent sur l’absence totale de route et d’habitation dans tout l’arrière-pays jusqu’à la crête montagneuse et au-delà.
Or le texte coranique parle d’une ville peuplée, prospère à l’époque de Mohammed et d’un centre commercial couru depuis deux mers, deux occidents et deux orients (j’ai appris le duel arabe en étudiant ce verset) où couraient se rassembler une multitude de routes, il est fait état aussi d’une campagne verdoyante grâce à l’irrigation et d’une production fruitière combinant les fruits tropicaux et les méditerranéens. Cherchez l’erreur.
Les premières traces humaines à la Mecque proprement dite auraient daté d’au moins trois siècles plus tard, et les monuments sensés avoir été contemporains des protagonistes de la légende islamique, comme le Tombeau de Fatima, auraient daté de l’époque ottomane : un véritable parc thématique à la moderne. La ville dont parle le Coran ne serait pas la bonne. Un des indices à cet effet est que la direction de la Qibla changea assez volontiers pendant les deux premiers siècles de l’Hégire, le lieu sacré originel aurait pu par exemple être Petra.
L’Islam, ou du moins ce qui est parvenu de l’Islam aux modernes, est une fraude. Les Gardiens de la grande religion la plus obscurantiste du monde devaient faire l’impossible pour tout brouiller.