Je trouve normal de ne pas non plus toujours dire ce que je pense à n’importe qui, n’importe quand. Ca c’est proche de la "génération télé-réalité" (genre "je m’en fous de ce les autres pensent. Je dis ce que veux. Je reste moi même et s’ils sont pas content c’est pareil, blah blah blah"... Insupportable...)
Par contre, est c’est là où Cleese à raison, il ne faut non plus aller dans l’excès inverse et s’auto-censurer en permanence pour ne pas choquer les âmes sensibles. Sinon on ne dit plus jamais rien d’intéressant.
Comme souvent, le bon sens est la solution. Ne pas toujours parler dans le but unique de choquer (vivre en société c’est aussi avoir un minimum d’empathie pour autrui) mais pouvoir cependant dire ce que l’on pense ou faire les blagues que l’on veut quand le cadre s’y prête sans être constamment rappelé à l’ordre par la police de la pensée.
S’il fallait vraiment choisir l’un ou autre (censure ou libre parole), je choisirais bien sûr la libre parole totale. Mais à titre personnel, un peu d’auto-censure dans la vie quotidienne, cela facilite sans doute les choses de temps en temps !