Un magistrat : "Déchoir un djihadiste de sa nationalité ? C’est déjà possible en 15 jours"
10 février 2016 06:41, par Franck
Attention !
Personne ne semble faire attention à ce paragraphe :
"Ni la Constitution ni le projet de loi d’application ne feront plus référence aux binationaux, rendant donc en théorie possible la déchéance d’un Français n’ayant pas d’autre nationalité. Le gouvernement s’est simplement engagé à la ratification de la convention de l’ONU de 1961 sur « la réduction des cas d’apatridie ». Ce texte autorise cependant les Etats à pratiquer l’apatridie dans des cas restreints, notamment pour « un individu ayant eu un comportement de nature à porter un préjudice grave aux intérêts essentiels de l’État ».
Ici on ne parle plus de nation mais d’État (même corrompu jusqu’à la moelle).
Une future arme de guerre contre la dissidence (et probablement essentiellement contre elle). Car un djihadiste (nous l’avons vu avec les déclarations de Fabius) peut éventuellement servir les intérêts de l’État en faisant même du "bon boulot".