George Soros : "L’Union européenne est au bord de l’effondrement"
12 février 2016 02:39, par AndréeTrès beau, l’éloge funèbre de Merkel. Digne d’un enterrement de première classe. Jacques Attali a expédié celui de la petite caste politique française, il y a quelques jours, et c’était moins émouvant. A tout seigneur, tout honneur. Les plus malins des laquais vont peut-être commencer à préparer leurs valises.
Je crois que Soros ne menace pas, à ce stade. Il annonce les hostilités. L’effondrement de l’UE adviendra par le chaos interne auquel tout concourt et dont il est le premier agent. Les peuples européens ne sont pas assez mûrs pour la dictature (de forme européenne), celle-ci ne pouvant être que consentie. De toute évidence, Viktor Orban aura un grand rôle à jouer, pour faire basculer les Européens d’un côté ou de l’autre. Au-delà du compte personnel qu’il veut régler avec lui, son compatriote apatride Soros se charge de le faire passer pour un nouvel Hitler.
Le nouvel acte de l’Europe sera donc celui de son déchirement politique, au sens réel et primordial, "existentiel et polémique", disait Carl Schmitt - et certains feraient bien de le lire honnêtement pour comprendre la vraie notion de politique qu’on a perdue depuis trop longtemps pour en être arrivé à la mascarade politicienne que nous avons, qui est tout sauf politique... Car c’est de la perte de notre être et de notre incapacité à identifier notre ennemi véritable que naît la possibilité pour d’autres de le faire à notre place, par transfert mécanique. Si l’on renonce encore (y compris à très petite échelle), c’est de là que sortira le nouvel ordre qu’ils envisagent, sachant qu’ils ne sont pas à court d’idées pour fabriquer cet "Autre" qui justifierait un gouvernement mondial. Il y en a même un qui prétend qu’il pourrait venir d’ailleurs pour les aider à finir le travail. Comprenne qui pourra, mais il faut savoir écouter !
Soros a prouvé à ses pairs qu’il était un stratège de la subversion, ce qui a fait de lui l’élu de choix pour mener celle qui vise les nations et les peuples sur tous les plans. En cela, le système Euromachin aura bien rempli sa mission, conformément aux attentes de l’Espérantiste... un sacré "bâtisseur du temps" (comme dirait son ami Jacques), qui leur aura permis d’accélérer le leur en nous figeant sur place - comme ils ont encore l’intention de le faire.
Pour résister avec succès à ce qu’on nous prépare, il faut comprendre ce qu’ils font et pour quoi, en n’oubliant jamais cette réalité inaliénable : leur plan ne peut aboutir qu’avec notre concours.