Youssef Hindi sur Manuel Valls, la dictature, et la dislocation de l’Europe
11 février 2016 02:05, par KatiaLes anglais ne voteront jamais pour le Brexit (les sondages sont faux, comme d’habitude) ; les anglais sont majoritairement vieux comme beaucoup de gens des autres pays européens et ne risqueraient rien qui ne trouble l’ordre tant qu’ils perçoivent leurs retraites (le comble, c’est que ce sont les jeunes qui sont pro-UE et les � vieux qui sont euro-sceptiques, preuve que l’UE, il faut être dedans pour comprendre toute sa nocivité). Le changement ne se fera que lorsque les baby-boomers se sentiront pris à la gorge par les partisans de l’austérité ou bien lorsque la génération des baby-boomers ne sera plus là et encore, d’ici là, il aura fallut que les partis euro-sceptiques aient été rendu inoffensifs ou potentiellement traîtres comme Syriza. Le changement ne surviendra qu’avec des crises plus directes comme la crise migratoire qui a vient quand-même de remettre sensiblement en cause le traité de Shengen.
Quant à la dislocation des nations au bénéfice de l’UE, il faut être plus nuancé : le séparatisme d’une région d’un pays pas assez intégré dans l’UE est vue comme positive (l’écosse), en revanche si tant est que cette nouvelle région indépendante rejoigne l’UE, la séparation d’un bout de territoire d’un pays déjà intégré dans l’UE (la Catalogne pour l’Espagne) ou d’un pays ami de l’UE (la Crimée pour l’Ukraine), là, c’est mal vu.