"Il faut distinguer les soi-disant « bons musulmans » des « mauvais musulmans"
"Soi-disant" est important. Car "distinguer" les bons des mauvais musulmans, c’est être soi-même déjà musulman. Et risquer d’ailleurs de ne pas être certain de rester dans la première catégorie. Aïe !
Evidemment, le caporalisme français, incarné par ce pauvre Valls, a choisi : il y a un "islam français", donc un "bon islam" bien de chez nous labellisé "France". En soutenant une telle chose, non seulement Valls apparaît comme un sectateur de l’Islam (une secte de plus, comme les ismaéliens par exemple, divisés en une dizaine de sectes, dont l’une avec leur Agha Khan et leur Bégum) mais il suppose que la France est un pays musulman.
Le drame actuel de la franc-maçonnerie que Valls incarne caricaturalement, c’est d’avoir vu l’Islam comme une sorte de religion laïque comme eux, sans clergé, molle et humaniste, œcuménique, ou genre gentil curé mode "Taizé". Tu parles ! Ils se sont fait avoir. Pauvre Valls.
Si le programme de l’Etat est de faire un "bon islam" de France, il va devoir faire publier une "bonne version" du "bon Coran" au Journal Officiel de la République Française, pour qu’on soit sûr...