À la frontière Algérie-Tunisie “avec un trafiquant d’armes”
28 février 2016 13:38, par Iskandaar
C’est un cercle vicieux. Le terrorisme et le démantèlement des états alimentent la contrebande qui sera vu favorablement par les populations locales démunies et déjà enclines à ce type d’échange commerciale ( héritage de leur tradition nomado-pastorale et caravanière), et favorisée par la corruption des administrés. Chacun pensant pouvoir profiter du chaos à proximité sans s’imaginer qu’il pourrait le toucher bientôt. Mentalité du « pragmatisme » à court terme et à très courte vue, typique de l’Afrique et du Maghreb. La somme des mesquineries de chacun des maillons de la chaîne suffisant à préparer le désastre...
Cette contrebande impliquant qui plus est du trafic d’armes, alimentant directement les divers groupes séditieux et terroristes, démunissant et isolant encore d’avantage ces populations, et affaiblissant grandement l’unité nationale. Ce processus délétère n’est pas conscientisé, la vision à long terme n’existant pas pour les populations de ces pays (il faut le reconnaître). Comme les « appels du ventre » tapent souvent plus fort que la conscience, la solution semble inextricable pour le moment...