Que reste-t-il du pouvoir politique et économique de la France ?
4 mars 2016 19:06, par FrédérickEn écoutant Michel Drac citant Lucien Cerise avec l’expression "la mort en marche" pour décrire le mouvement transhumaniste, je croyais que c’était porter beaucoup trop de noblesse à cette doctrine car comme le rappelle Drac un peu plus tôt, c’est effectivement la conscience de la mort qui fait de nous des êtres à dimension spirituelle et/ou philosophique. Mais finalement en analysant bien les mots "mort en marche", je suis d’accord avec cette expression car ça décrit un zombi. Ça décrit une abjection.
Mais je dirais que cette doctrine représente tout simplement un aspect du "Mal", même si utiliser ce genre de vocabulaire prête à l’interprétation personnelle et au risque de réduction manichéenne. Ce qui est clair c’est que si on est là à parler de ces choses, ça doit être parce qu’on croit au "Bien", même si c’est chacun à sa façon.
En tous cas, c’est très bien de coupler le concept du Nouvel Ordre Mondial avec le transhumanisme. Ça apporte une clé de lecture essentielle au sujet. Je l’avais dit à d’autres occasions et je le redis : ce n’est pas le savant fou dans son labo qui m’inquiète le plus. Je crois que beaucoup de chimères qu’on entend sur le transhumanisme servent un petit peu à dévier notre attention. Ce qui m’inquiète, ce sont ces applications technologiques à l’humanité qui sont beaucoup plus prosaïques : gérer le personnel des grosses boîtes par microchip, gérer artificiellement les naissances et les morts dans la société, etc...
Mais une chose me tracasse dans l’analyse de Drac : selon lui le NOM ne pourrait être car il est impossible d’unifier la planète sous un seul ordre. Bien c’est justement en ça que le projet du NOM est original, c’est qu’il ne souhaite pas l’ordre mais le chaos perpétuel. Un conflit global sans fin où les îlots de paix et de prospérité changeraient constamment, offrant ainsi des opportunités infinies de spéculation financière. Ça veut dire aussi que le monde n’aurait pas à se plier au modèle américain. l’Amérique n’est qu’un vaisseau, un échelon dont le NOM se débarrasserait une fois que sa mission impérialisante serait accomplie.
(À suivre)