Un jour en France : jeudi 31 mars 2016
31 mars 2016 21:02, par Léa SalamècheHmmm... Nul doute quant à l’arrivisme des leaders syndicaux, de l’instrumentalisation des mouvements, mais on fait ce qu’on peut. J’espère que cette clairvoyance n’est pas le prétexte pour rester chez soi à profiter tranquillement des droits réclamés par d’autres. Pour citer Alain Soral, il est désespérant de penser qu’il suffirait de quelques heures de solidarité et de courage pour que tout change. Se plaindre devant son écran ne suffit pas, et on manque de drapeaux bleu-blanc-rouge dans les cortèges.
Je tiens quand même à rappeler que les syndicats ne sont pas du tout à l’initiative du mouvement, qui est né sur Internet et transcourant. Il a été rejoint par la suite par des syndicats demi-traîtres excités par leur base. La glorieuse CFDT n’a même pas attendu ses trente deniers. On sait tous qu’ils font monter les enchères pour aller à la gamelle, cependant, quels choix avons-nous ? Les moins clairvoyants commencent à comprendre que la gauche morribonde n’a plus rien à voir avec le PS, et que ce dernier perd même les jeunes. Il n’a plus rien.
Vous seriez étonnés du nombre de personnes -de gauche- qui n’ont plus de tabou ni sur l’euro ni sur le souverainisme. Et avant de me dire que Le Pen avait raison, je vous conseille de vous replonger dans les volets économiques de son discours dans les années 90-2000 avec les "pauvres actionnaires". Bref.
Toujours désagréable de se faire pisser dessus par ceux dont on essaie de défendre les droits.