Traiter un coiffeur de "PD" n’est pas homophobe, d’après le Conseil de prud’hommes de Paris
8 avril 2016 21:25, par pegJe reprendrais une phrase d’un autre forum :" je regrette qu’en France les réaction se fassent dans la passion et non avec recul".
Pourquoi je dis cela ?
Avez vous lu l’ensemble de la photo publiée ou simplement le surlignage comme si on vous le montrait du doigt comme la seule et unique chose à retenir ?
Lisons bien et finalement on n’a pas forcément tous les éléments en mains pour juger. Oh certes, la formulation faites par les prud’hommes n’est peut être pas aussi alambiquée que l’auraient fait des magistrats professionnels, mais peut être y avait il des motifs. Chacun appréciera le bon goût et l’expression du jugement de la présence d’homo dans la profession de coiffeur.
Outre le passage surligné, je cite : "l’employeur n’a pas fait preuve de discrimination mais que se sont bien des propos injurieux qui ont été prononcés à son égard".
Les prud’hommes sont clairs ici, ils ont pris en considération les propos injurieux dans le jugement.
Ensuite il signale bien : "2) sur la rupture de la période d’essai et les indemnités..."
Là ils rappellent les conditions d’une rupture et c’est là où il faut avoir du recul plutôt que de la passion. On peut reprocher au patron d’avoir tenu ces propos et d’un sens je soutiens le mec qui a porté plainte, il a eu raison de pas se laisser dénigrer.
Cependant, que savons nous de ses compétences démontrées lors de sa période d’essai ? convenait-il vraiment ? Est-ce que sa journée d’absence même justifiée n’était pas une goutte de trop qui faisait déborder le vase dans une série de déboires pour le patron ?
Et le fait de se voir rompre le contrat plus effectivement l’emportement du patron l’un voulait peut etre en profiter pour empocher un max sur un domaine de discrimination ?
Bref cet article pour moi au final je le ressens flou...Quel était sa finalité au juste ? : prendre la défense de l’employé ou s’aligner sur la décision des prud’hommes ?