Si le pape avait voulu faire un exemple de don de soi, il aurait fait mieux que de prendre l’avion et de se mouiller rituellement les mains. Il aurait plus payé de sa personne.
Il aurait pris le risque de faire une messe à Alep ce jour là, proche des bombes, en solidarité avec l’immense majorité qui veut continuer à vivre en Syrie, la terre de leur famille.
Et là, ça aurait eu du sens. Il aurait pu parler de prise de risque personnelle, de sacrifice et de générosité.
Ici, ce n’est pas du don, de l’aide, du sacrifice mais de l’auto-flagellation publique, c’est-à-dire de l’auto-calomnie. Et à sa place, à son poste, c’est du sabotage, une trahison.