DCNS, le géant français, rafle le contrat militaire du siècle
27 avril 2016 18:48, par anonyme* Coquille : "L’ensemble se transforme peu à peu en une véritable une entreprise."
Pour le fond de l’affaire :
1/ il semble que la construction (partie manufacture) en elle-même aura lieu en Australie, et que la France aura la partie services. L’Australie aura donc in fine ses commandes directement sous la main en cas de "coup de Mistral"...
On peut donc soupçonner que la non livraison des mistrals a la Russie a donc bel et bien eu une influence néfaste sur la parole de la France.
2/ L’australie a exigé qu’une part substentielle de ce contrat soit investi en Australie. La part revenant en France ne représente donc qu’une fraction (encore indéterminée) de cette somme.
Ce contrat représente donc certe une pérénisation des emplois de DNCS, une valorisation des savoir faire français et on peut en être content, voir fier.
Mais méfiance toutefois : ces savoir faire sont exportés en Australie un peu de la même façon que d’autres ont été exportés en Chine ... quel sera donc pour l’Australie l’intérêt de la France au terme de ces 50 ans si elle s’est appropriée ces savoir-faire ?
La création d’emplois en France est-elle réellement pérenne ? n’est-elle pas surestimée ?
Je n’ai pas les réponses, mais il me semble qu’il faut rester vigilants au moins sur ces points. Si quelqu’un a un début de réponse a proposer...
Autre remarque :
L’australie fait partie du Commonwealth, et donc ce contrat serait de nature a renforcer l’empire britanique au moment où l’on parle de Brexit... n’y a t-il pas quelque chose de relativement suspect derrière ceci ?
Par exemple un début de dérivation des marchés euro-atlantiste vers un nouveau paradigme euro-commonwealth ?