Rappelons que les régions financent les 3/4 du coûts des TER. La SNCF, en position de monopole, ne se prive pas pour faire exploser la facture et se complait dans une opacité totale : certaines régions n’ont même pas le droit de connaître la fréquentation des lignes qu’elles financent !
Le ferroviaire français est bouffi de subvention, et son caractère de "service public" n’est évoqué que lorsqu’il faut demander des rallonges au contribuable. Par contre, lorsque la semaine de grève semestrielle démarre, les syndicats corporatistes n’ont cure du travailleur qui doit prendre son train, de la famille qui part en vacances, de l’étudiant qui rentre chez lui.
Il faut qu’ils dérouillent, afin que la CGT puisse arracher un petit % d’augmentation en plus, protéger un collègue irresponsable (http://goo.gl/Ny0oVx) ou le droit de partir à la retraite à 55 ans, heu pardon, le droit d’aller conduire les trains de la concurrence jusqu’à 65 ans en bénéficiant de la retraite dorée SNCF.
Les "zaquis" sociaux n’en sont pas, au bout du compte quelqu’un doit payer. Ceux-ci sont possible uniquement parce que la SNCF a un monopole qui lui permet de racketter l’Etat et l’usager. Le contribuable est au service de la SNCF, et pas l’inverse.