Certains mentent sciemment et instrumentalisent les autres au service de la démesure d’égo qui cherchent à trouver leur justification existentielle dans la toute-puissance. D’autres se laissent berner par de douces fadaises pensant qu’ils réalisent objectivement le destin d’un peuple soi-disant élu.
Tout est méprise et tant que l’homme se pensera l’égal de Dieu, nous vivrons ces sombres abîmes de détresse humaine.
Mais l’ennemi n’est pas celui qui me fait face mais le rapport qui me tient à lui.
Tout est question de rapport, de lien.
A chaque moment, à chaque mot prononcé, à chaque silence exprimé, la question reste toujours en suspens, qui je sers en ce moment, des forces de vie ou des forces de mort ?
Et petit à petit toutes ces forces conglomérées donnent, construisent la réalité du moment, de l’instant.
Donc, nous avons tous des choses à faire, des capacités à déployer. Et surtout nourrir la confiance aux petits gestes, aux petits messages, le petit construit humblement le grand.
Et la Question des questions est non pas qu’est-ce que je dois faire mais qu’est-ce qui doit être fait. La personne est au service de la vie et non pas maître de la vie, mais aujourd’hui, nous sommes dans un rapport inversé.