Jacques, esclave en France pendant 30 ans
29 avril 2016 16:59, par katholikhos
L’exploitation de la misère et de la faiblesse humaine est, de toutes les saloperies qui rampent sous le ciel (sub jove), la plus navrante et répandue. Le maquereau appuie un pied élégamment revêtu d’une pompe en crocodile sur le champignon de sa Ferrari grâces aux appâts tarifés de sa "femme". Le pétroleur du Qatar en Kamis dérouille au sang la pakistanaise qui lui apporte son thé tiède. D’une façon générale, le monde roule d’après ce système de servage, à une différence de degré prés, mais non de nature. L’ouvrier est clairement exploité, et plus ou moins selon les latitudes. Il s’agit là, je parle de ce qui fait l’objet de l’article, d’un cas limite, mais qui est encore l’expression la plus épurée d’une réalité humaine, un peu désespérante il est vrai, selon laquelle, en maintes occurrences, l’homme est un parasite pour l’homme : un parasite à truffe humide et qui hurle à la lune les nuits d’hiver.