En lisant le relai de l’article, j’ai vu le truc gros comme une maison, et le fait que ça vienne de Libé me confortait dans cette idée. Mais j’ai été interpellé par la plupart des commentaires, qui à mon sens tombent dans le piège grossier de l’émotionnel :" c’est horrible, sordide, l’homme est un loup pour l’homme..." Du coup, je suis allé lire l’article complet, et je n’ai pas été déçu : du larmoyant, faussement littéraire, le trait grossi au possible. Heureusement que certains ici posent de bonnes questions, notamment sur la nature des rapports du Jacques et de ses hôtes, mais la plus importante est celle ci : ne sommes-nous pas tous autant que nous sommes, des esclaves ? D’un patron, d’un propriétaire, d’une banque, d’un état, de sa compagne, de son chien ? Le débat n’est pas sur "l’esclavage", mais sur ce que chacun va mettre dans ce concept. Subjectif en somme. Donc les propos sur la campagne, les "pécores", sont à mon avis hors-sujet. Et au risque de choquer, le fond de ma pensée est que cet homme a choisi son sort, consciemment ou pas, et a priori ne s’en est jamais plaint. Cet article n’a pour but que de propager de l’idéologie dominante.